Ce blog est dédié aux amis de MFRE (Marie-France Richard-Eliet), qui souhaitent partager leurs souvenir d'elle - Comment ça marche ? - Message d'accueil

dimanche 1 septembre 2013

Marie-France et le Ginkgo Biloba

Je te fais parvenir une carte que Marie-France nous avait envoyé en remerciement d'un petit livre sur le Gingko Biloba et qui relate avec précision, humour et poésie la vie d'un petit Gingko que nous lui avions donné en provenance du parc de laTête d'Or de Lyon.



Nous avons gardé

vendredi 12 juillet 2013

Portrait d'André Verchuren en philosophe

Le récent décès du mythique accordéoniste André Verchuren me rappelle une anecdote que Marie-France aimait à raconter pour se moquer d'elle-même (activité qu'elle pratiquait fréquemment, avec un sens assez aigu de l’auto-dérision).


Lors de son arrivée dans la famille de Pierre, aux 1ères années de son mariage, elle fut parfois charriée par ses beaux-frères et belles-sœurs comme une intellectuelle, étiquette qu'elle ne reniait ni ne revendiquait, mais qu'elle ne pouvait ignorer, eu égard à son parcours universitaire et son premier métier de professeur de philosophie.

Décidés à lui faire une blague "potache", les frères et sœurs de Pierre (je ne sais plus lesquels ; peut-être oseront-ils se dénoncer) entreprirent de lui tendre un aimable piège :

mardi 2 juillet 2013

le tiroir aux marabouts


Tellement bourré, ce tiroir, qu'il s'est cassé la gueule.

Prévisible ! Il s'agit du petit tiroir en haut du secrétaire, celui où je fourre les cartes  qu'on ramasse au comptoir des hôtels, des restau, des boutiques. J'y vide mes poches. On ne sait jamais, ça peut être utile, ces cartes.  En fait, c'est plutôt nul. Un tel foutoir que je n'y retrouve jamais rien. Plus rapide de passer par internet.

Donc le tiroir, harassé de bristols, s'est cassé la gueule. Tous ces cartons jonchent l 'écritoire. Tiens, celui du Nambodaï, il y a un an que cette cantine thaï n'existe plus. Et pourquoi quatre , oui quatre, c'est du bégaiement, quatre bristol du Villaret, trop discret éden gastronome où je me rends les yeux fermés, la langue sèche et les dents gourmandes pour savourer le paradis de ma semaine ?  On m'y appelle par mon prénom ; ils ne me laisseront jamais en faim : qu'ai-je besoin de quatre cartes quand on a celle du cœur ? Envie de tout foutre à la poubelle, ces papiers inutiles !

Mais non : il faut trier, conserver, on ne jette pas les bouts de ficelle, les élastiques et les antiques bristols chéris du consommateur gavé, souvenirs de ripailles ou de fringues, d'un sourire parfois… Je ne me débarrasserai que des superflus, promis.

Je trie, donc.

Les trois quarts étaient à jeter.

Pourtant, j'ai hésité. En particulier pour les papiers, même pas du bristol, du pauvre papier cueillis aux bouches  du métro en des mains souvent africaines :


Ils vantent les mérites de marabouts parisiens, Monsieur ou Professeurs à majuscule grands-mediums-voyants-sérieux-discrets-efficaces-rapides… Tiens :

mardi 21 mai 2013

Cousinage à la mode de Bretagne

"L'éducateur d'hommes ("homme" désignant les membres de l'espèce humaine et pas seulement le masculin) se trouve dans tous les milieux : la famille, l'école, l'université, les hôpitaux, les entreprises de tous les secteurs de production... Bref, toute institution où les humains vaquent et gagnent leur vie. Ceux qui habitent ces institutions savent-ils toujours quelle est l'importance de la manière dont ils jouent leur rôle ? Savent-ils toujours qu'ils ont une lourde responsabilité dans la promotion d'êtres responsables, clairvoyants et courageux ? Savent-ils qu'il ne s'agit pas seulement de former de bons professionnels nantis de diplômes certifiant un savoir ? Sont-ils conscients qu'à n'importe quelle place, il est important que celui qui l'occupe soit un "honnête homme" et non une canaille ? Que ce soit quelqu'un dont la parole n'est pas trompeuse, témoignant à travers sa courtoisie que l'autre aussi existe ? Il importe que ceux qui disposent d'une parcelle de pouvoir et d'autorité ne soient pas des tueurs, ni des machines ni des robots, mais des parlêtres justes et droits. Sinon, comment transmettraient-ils de l'humain ?"

J'ai lu les livres de Charlotte Herfray avant de la rencontrer. Son écriture claire, sa générosité et son humanisme m'ont fait penser à plusieurs reprises à MFRE, aux souvenirs construits dans ma mémoire autour de

mardi 7 mai 2013

Angers

Je me décide à parler de Marie France, grande amie de Suzon en son temps (1961) à Angers et longtemps après aussi et de Pierre.
Ils ont débarqué tous les 2 à Angers. Lui à  l'EAG (école d'application du génie), elle a rejoint Suzon à l'école Sainte Agnès ; qu'enseignait elle ? ma femme, Suzon, l'allemand.

Puis je suis parti en Algérie laissant ma femme, en bonne mains, à plusieurs jeunes officiers !!! : (Bornens, Pleuvry, Pisot, Richard).
Je me souviens que Marie France qui attendait Damien et qui avait dû rester couché de longs mois ne se décidait pas à passer à l'acte à la fin et que Pierre sur sa Vespa la secouait sur  les pavés des rues angevines.

Nouveau souvenir quelques mois plus tard :
Pierre ayant été envoyé comme officier (en ce temps on faisait 28 mois de service) à Strasbourg,
nous sommes allés les voir ; ils habitaient un petit studio au dessus d'un bar "A LA LOCOMOTIVE" près de la gare de triage ; c'était très calme !!!!!!

Et là un jour Marie France qui changeait Damien l'a un peu délaissé sur la table (pour le langer) et

mercredi 10 avril 2013

Photos en provenance de Pierre Vigneau

Pierre Vigneau vient de m'envoyer ces photos de Marie-France en août 1984 avec sa sœur Marie-Hélène (la mère de Pierre), et respectivement leur mère (Hélène Eliet),



 puis leur père (Étienne Eliet) :

mardi 4 décembre 2012

mfr

Des souvenirs, j'en ai plein, il y a ceux bien sûr qui reviennent en mémoire quand on pense fort et ceux que l'on a oublié et qui resurgissent tout à coup.

Pour l'instant, je pense aux matins ou nous prenions le café ensemble, nous parlions de choses et d'autres mais très régulièrement, nous éclations de rire et ce rire,"son rire", je l'entends encore.

Nous étions assez complices et elle me manque beaucoup.

Elle m'a tellement enseigné par son vécu et son savoir, que je ne pourrai jamais l'oublier.

Je me rappelle aussi ce vendredi où

vendredi 16 novembre 2012

Fleur de sel*

Je retrouve ici et là, chez moi ou chez d'autres, la trace du passage de MFRE et je m'en délecte.


C'est souvent sous la forme d'une annotation manuscrite, sur les supports les plus divers,

dimanche 11 novembre 2012

Un cadeau de Marie-France


150 recettes pour cuisinières nulles.
4e de couverture :
« Pour les nulles, les archinulles, pour les allergiques de la casserole et de la poêle à frire, voici un petit chef-d’œuvre de sérieux et d’humour.
150 recettes, simples, variées, gourmandes, truffées de conseils judicieux.
D’une plume alerte, Françoise Prévost simplifie le quotidien, améliore l’ordinaire, dédramatise la « chimie » culinaire.
Une pincée d’organisation, un zeste d’imagination, une pointe de désinvolture entrent dans la cuisine. Et ça marche… »

Un tel livre de recettes, qui oserait l’offrir à qui que ce soit ? A fortiori à sa sœur ?
C'est pourtant le cadeau que fit Marie-France à sa sœur Marie-Jo. Et moi, à 10 ans, je fus terriblement vexé pour ma mère, aux talents culinaires piétinés par l'intitulé même de ce livre. Pourtant Marie-France avait pris soin de rajouter sur la couverture un bandeau remplaçant « nulles » par « géniales », bandeau qui est parti avec le temps. Et de biffer de la même façon sur la page de garde. Marie-Jo, elle, a plutôt

Dans le jardin de Nueil

On ne peut pas dire que MFRE ait été une jardinière hors pair (pas de potager à la maison, du moins pas dans mon enfance, où l'on ramassait les prunes, noisettes, et même fraises des bois à Bourges), mais cela ne veut pas dire qu'elle ne s'occupait pas du jardin, entretenu sans chichis et avec parfois des aménagements spontanés, des achats de bulbes de tulipes par exemple.

Dans tous les cas, MFRE privilégiait les plantes vivaces, qui pouvaient supporter un entretien irrégulier.

En retombant sur cette photo où elle est avec sa belle-mère dans le jardin de Nueil (en écho au message précédent de Bati), je me rappelle qu'elle y passait du temps, avec sa belle-mère le plus souvent.


Ce jour-là, elles avaient fait

mardi 6 novembre 2012

Une belle-mère complice

Marie-France adorait "Mamie de Nueil", sa belle-mère (la mère de Pierre) et il y avait de quoi, car c'était aussi une très belle personne.


Dés leur rencontre, Marie-France a pu compter sur elle et sa proverbiale générosité.

Et même si cette photo ne le laisse pas forcément deviner,

lundi 29 octobre 2012

...et elle marchait

Qui n'a jamais partagé les pas de Marie-France, lors d'une marche, pour le plaisir ou pour défiler, en nocturne ou à tout propos.

MFRE marchait beaucoup :


...tellement qu'ici

lundi 22 octobre 2012

Elle chantait...

Marie-France chantait, chantonnait, souvent, pour un oui ou un non, juste quelques vers ou une chanson entière, au débotté, seule ou accompagnée.

Je me souviens de ces bouts de chansons, souvent entendus de sa bouche, comme "la semaine sanglante" ("ça branle dans le manche") de Jean-Baptiste Clément :

 
(chantée ici par Marc Ogeret)

ou aussi, évidemment,

mardi 16 octobre 2012

L’écharpe rouge

Comme toujours pile au jour de l'automne, les cotons de l'été laissent place aux douilletteries d’hiver. Les lainages tirés de leurs boîtes qui ne fleurent même plus la naphtaline, se déplient sur les cintres, s’empilent sur les rayons, gilets, bonnets, pull, sous-pull, avec ou sans col...

La fidèle Biyana qui m’organise ces chambardements, tombe sur un sac transparent, tel que le teinturier l’avait rendu, scellé, en mai dernier. Il contient un tissu rouge,
- Je le déchire, le plastique ?
- Bien  sûr !
-  Et pour le mettre où ça ? Qu’est-ce que c’est ?
- Tu le vois bien : un foulard. 
- Encore ? Ça vous fait le quatrième foulard rouge. Le tiroir en déborde. Que du rouge ! Et toujours le même rouge ! Purpuren, chez nous. Communiste !
Biyana est d’origine bulgare.
- Oui, carmin en français. Des cadeaux…
- Attends  avant de ranger celui-ci ! Je veux le prendre en photo.
Biyana me regarde avec attendrissement. Elle sait bien que mon appareil est nase et que mon talent atteint la nullité olympique.  De plus, tirer le portrait d’un bout de tissu rouge, quel délire !
Je prends ma photo quand même. Résultat pire serait impossible ! Quel artiste !




Ce que je n’ai pas dit à Biyana, c’est que ce foulard n’en est pas un ; j’y tiens parce qu’on me l’a donné, geste qui se vénère. Je l’appelle l’écharpe de Marie-France.

Retour en arrière : une fois de plus, je venais d’égarer mon cache-nez préféré. Rouge, évidemment.  Comme les parapluies ou les gants, ces bricoles vous échappent joyeusement. C’est pour ça que les étourdis les choisissent volontiers d’une couleur pimpante. J’avais dû raconter cette mésaventure à Marie-France. Histoire de me moquer de moi pour la faire sourire. Peut-être lui confier combien je trouvais compliqué alors d’en trouver un semblable : un cache-nez pétant le feu ! La mode à l’époque n’était plus à ce rouge soviet que je porte en secrète fidélité envers un grand-père aux Brigades internationales…

Quelques mois plus tard, à la belle saison, j’avais oublié ces confidences de cache-nez et jusqu’à l’usage d’écharpes sous les bouffées du printemps si bien établi, lorsque à l’occasion d’une autre halte parisienne, Marie-France tira d’un de ses cabas un paquet cadeau ficelé à sa façon.
- Regarde ce que je t’ai trouvé ! dit-elle.

samedi 13 octobre 2012

Les portraits de Leonor Fini

Marie-France possédait de belles reproductions de Leonor Fini, tel cet onirique tableau intitulé "la gardienne des sources" :


Étrange univers, mais si l'on regarde d'un peu plus près l'itinéraire de cette artiste, on comprend mieux ce qui a pu en rapprocher MFRE.

Elle possédait aussi

dimanche 7 octobre 2012

Les expressions préférées de MFRE

Marie-France usait fort habilement du langage : Elle aimait les mots, excellait à la joute verbale et pratiquait la répartie comme un sport de combat.

J'ai gardé le goût de cette invention verbale, dont on a déjà parlé ici et je me souviens de quelques autres expressions dont elle aimait user.


Qui n'a jamais entendu de sa bouche

lundi 1 octobre 2012

Des anges en isolateurs

Marie-France nourrissait une certaine passion pour les isolateurs électriques.

Vous l'ignoriez ; je n'invente rien : Elle s'était constitué une petite collection personnelle, que voici :


et

vendredi 28 septembre 2012

Repères chronologiques

Voici quelques repères chronologiques sur la vie de Marie-France (la chronologie complète est accessible dans la suite du message) :


mardi 25 septembre 2012

mercredi 19 septembre 2012

vendredi 14 septembre 2012

Faites quelque chose !

Marie-France aimait particulièrement ce magnifique texte de Charlotte Delbo.


Il trônait sur son bureau, comme une invitation, un rappel, un appel.

lundi 10 septembre 2012

vendredi 7 septembre 2012

Les Hibiscus et tout le bataclan

Je me souviens de ce petit bout de phrase insolite attrapé au vol : "Les Hibiscus et tout le bataclan..." :


Marie-France aimait bien noter ou partager

mardi 4 septembre 2012

Pose ça sur le Leughenaer !

Pendant des années, dans toutes les habitations de Marie-France (qui en a quand même enchainé un bon nombre dans sa vie), trônait en général dans l'entrée, posée sur une étagère haute, une grande reproduction d'une carte postale ancienne figurant la tour du Leughenaer, à Dunkerque, que la légende affuble donc du nom de "tour du menteur" :


Marie-France avait fini par

mercredi 29 août 2012

Une glaneuse

MFRE aimait particulièrement le film "Les glaneurs et la glaneuse" d'Agnès Varda, à la fois pour ce que ce beau film montre de notre monde et pour la personnalité de son auteure, qui me fait d'ailleurs parfois un peu penser à elle.


Vous pouvez visionner ce film ci-dessous.


mardi 28 août 2012

Marie-France avec Bati ?

 

Dans un vieil album,  cette photo volante, entre des pages où figure Armelle née en janvier 66, je pense donc que ce doit être Bati de mars 66, non ?

samedi 25 août 2012

MFRE était-elle Geek ?

La question peut légitimement faire sourire.

Évidemment, Marie-France ne semblait nullement appartenir à cette catégorie de fans de technologie, perçus comme renfermés sur eux-mêmes, voire vaguement autiste et souffrant d'un clivage d'intérêt exclusif pour les objets techniques "modernes" et par extension électroniques (j'en connais...).


Pourtant,

jeudi 23 août 2012

A Pontivy en 1943



On a peu de photos des années Pontivy (de 1942 à 1946), mais quelques petites quand même : cette photo doit dater de 1943, car Marie-Hélène (née en septembre 1942) est dans un youpala. 
De gauche à droite, Marie-France, Alika, Anne-Marie, Jean-Marie, Dominique (devant Maman) et Maxence.

On est dans la cour-jardin, derrière le rez-de-chaussée, bien petit pour toute cette marmaille, qu'on habitait alors. 
Quant à la salubrité, je vous dirais seulement le manque de salle d'eau, (il n'y avait de l'eau qu'à la cuisine), et les nombreux rats qui venaient

mercredi 22 août 2012

Une photo de MFRE, jeune maman

Sur cette photo, Marie-France, jeune maman, avec ses sœurs et belle-sœur :



MFRE et Hélène en 1980

Deux photos de 1980 :

- l'une à Saintes, fin janvier 1980.  Marie-France a Hélène sur les genoux, quant à Pierre, je ne sais quel enfant est sur ses genoux. Heureusement que Marie-France  notait, au dos de ses photos, les lieux et dates, avec parfois des commentaires, comme pour celle-ci : " J'ai re les tifs très courts (coupés à Paris chez coup'tif chic !) "
Mère et fille, même profil !

- l'autre à l'île de Groix, août 80 (Hélène 21 mois) :

dimanche 19 août 2012

Demoiselle de la Légion d'Honneur

Cela va sans doute paraitre étrange, impossible à certains, mais Marie-France a bien passé un an de sa vie, comme "demoiselle de la Légion d'honneur", étudiante de cette vénérable institution de Saint-Denis.

Elle y a en effet effectué une terminale scientifique, couronnée du baccalauréat, alors même qu'elle venait déjà l'année précédente de décrocher le précieux examen (à l'époque, 10% d'une tranche d'age l'obtenait) en section lettres ("philo", on disait).

Et pourquoi donc refaire une année de lycée, plutôt que de plonger dans la vie étudiante, qui plus est au sein d'une institution pas vraiment réputée pour sa franche rigolade ?

vendredi 17 août 2012

Un masque Sri-lankais... à barbiche

Dans toutes les habitations de Marie-France, tronait depuis des lustres un magnifique et assez impressionnant masque Sri-Lankais aux cobras (naga raksha).


Je me suis aperçu récemment qu'il avait été

Les quatre quinquas 1995


Les quatre quinquas Eliet (Etienne) en 1995
De gauche à droite, Marie-Hélène, Alika, Marie-France, Marie-Joseph. 
On aperçoit Dominique, un peu derrière à gauche.
C'était chez Christine Lorieux, grande réunion de famille Eliet, en 1995.
 Et ne reste que deux des ex-quinquas

Alika

jeudi 16 août 2012

Travail scolaire....

Je me souviens des moments de travail scolaire où Marie-France demandait une aide à sa mère, et notamment de ce poème en alexandrins qu'il fallait faire (en quelle classe ? je ne sais plus...) et sur lequel Marie-France et Maman ont passé des heures. Ce qu'elles ont écrit commençait ainsi :

mercredi 15 août 2012

Sol'ex

Le Solex, cet engin tranquille, poétique et hors du temps a été pendant longtemps un auxiliaire précieux de Marie-France.


lundi 13 août 2012

La kiosquière de la gare d'Angoulème

Marie-France a beaucoup voyagé, beaucoup transité, de gares en gares, entre Limoges, Saintes, Bourges, Paris...

Je ne sais pas si elle aimait ça ; elle se transportait de son lieu de vie à ses lieux d'interventions, ses amis, ses associations, ses "militances" (comme dit Robert, son poète de beau-frère), mais je crois qu'elle appréciait aussi ces errances.

Au cours de ses déplacements, éternelle nomade, elle liait de profondes relations avec des gens de passage, des rencontres, des passants ou des belles personnes, des sans voix ou des parleurs.
Elle entretenait beaucoup ses contacts, à coup de missives, de mots laissés ici ou là, d'appels, d'écoutes, de conversations inopinées.

Je me souviens de la kiosquière du quai de la gare d’Angoulême,

avec qui elle s'est liée, et

samedi 11 août 2012

Une autre photo de MFRE petite

Comme ici, à peu près à la même époque (disons, un peu avant 10 ans), voici une photo de Marie-France en famille, avec ses frères et sœurs et son père (Étienne) :

jeudi 9 août 2012

Fouzitou

MFRE était adepte du fouzitou, cette inimitable recette de cuisine protéiforme, qui consiste à combiner savamment les restes de plats de la veille, pour en recréer de savoureux nouveaux mets.


J'ignorais que cette pratique était répandue et que

mercredi 8 août 2012

Une géographie

Nous sommes presque 100 à  nous donner rendez-vous sur le site de MFRE (97, à ce jour, pour être plus précis), qui avons consulté plus de 1500 pages depuis le 4 juillet dernier.



Les statistiques des visites nous apprennent qu'on consulte mfre.fr depuis des lieux bien éloignés, parmi lesquels :

Disparition de Fernand Niderman

Fernand Niderman était un ami de Marie-France, avec qui elle travaillait au sein de l'association Psychanalyse actuelle.

J'apprends qu'il est décédé le 21 avril 2011.


C'est dans sa voiture, de retour d'un séminaire de cette association, que Marie-France a été victime de l'accident vasculaire qui lui a été fatal.

mardi 7 août 2012

Photos Marie-France, 4 juillet 1993, par Alika

C'était le Fête des 60 ans de Denis, dans le grand jardin des Wattinne à Forest-sur-Marque, le 4 juillet 1993 (Denis est du 5 juillet) :

Sur la première photo, ici, l'arrivée de Marie-France, (avec Pierre et Hélène) qui embrasse Mamie,  et à côté il y a Denis et moi.


Sur celle-ci,

Peindre un tank en rose

Quand on habite à Bourges, face à un camp militaire spécialisé dans le matériel lourd, et qu'un fier tank vous salut tous les matins quand vous sortez de chez vous, se rendre tous les 11 novembre dans un petit village de creuse pour honorer un monument antimilitariste ne suffit pas...


Peut-être inspirée par David Cerny, cet artiste tchèque militant qui repeint en rose en 1991 un char d'un monument militaire de Prague, MFRE avait donc décidé, disons vers 1994, de garnir de rose ledit char berruyer, dans un geste à la fois symbolique et inutile.

Elle se mit donc en quête

dimanche 5 août 2012

vendredi 3 août 2012

L'acquiescement, l'ombre portée

MFRE a écrit ce très beau texte ("L'acquiescement, l'ombre portée"), dont il est question dans le livret édité pour son enterrement.

Il a été rédigé dans le cadre d'un ouvrage collectif, "Destruction de l'homme, entre paroles et silences", publié à la suite d'un colloque que MFRE a contribué à organiser à la Bibliothèque Freudienne de Limoges, le 27 juin 1992.


mercredi 1 août 2012

Impassible n'est pas MFRE (le soliflore de l'hôtel Ivoire)

Le moins qu'on puisse dire est que MFRE était une femme déterminée (au moins en apparence), et qu'elle perdait rarement ses moyens, quitte à faire face à l'imprévu d'une situation par une répartie alerte.

L'épisode familial connu sous le nom du "soliflore de l'hôtel Ivoire" en témoigne plutôt bien.


Elle prenait un pot dans un bar de ce mythique hôtel ivoirien (la seule patinoire permanente de toute l'Afrique de l'Ouest, à l'époque, au début des années 70) avec une copine (notre voisine de la concession, je crois), et

mardi 31 juillet 2012

Incitation à la débauche

Autour de 1974, lorsque MFRE militait au planning familial de Limoges, elle fut accusée d'incitation à la débauche par le principal d'un lycée où elle organisait des séances d'éducations sexuelles.


C'était juste au moment de la loi Veil de libéralisation de l'avortement, et les esprits tardaient à accepter ces nouveaux droits.

Elle m'a raconté que,

dimanche 29 juillet 2012

A propos du texte d'Alika il y a 10 ans

Alika m'envoie les corrections du texte qu'elle a lu il y a 10 ans, au cimetière, que j'ai donc intégré au livret.


(Cliquez sur le texte pour l'agrandir)



Et elle dit :


[...] Ce texte

J'aime mieux le lard !

MFRE usait souvent de cet aphorisme plein de bon sens et d'humour, qu'elle disait tenir de son père et qu'elle assénait en guise de règle de vie :

" Tu préfères ton père ou ta mère ? J'aime mieux le lard ! "

J'ignorais :

Généalogie de MFRE

Petit aperçu de la généalogie de MFRE :


...centrée sur

samedi 28 juillet 2012

Photo Marie-France, 1950 et "Certains de vous..."

Voilà une photo de Marie-France, en camp de guides, en 1950, avec l'équipe des Panthères (!) dont elle faisait partie. Une amie d'enfance m'a envoyé un certain nombre de photos de ces années-là... J'ai l'impression que Marie-France n'avait pas encore eu le temps d'enlever son pantalon de pyjama !


Et puis, en recherchant des photos anciennes, je suis tombée sur ce petit papier assez caractéristique des petits papiers de Marie-France....

vendredi 27 juillet 2012

Le portrait de son père

Si MFRE a hérité de sa mère un grand appétit intellectuel, c'est sans doute de son père, Etienne Eliet, que venaient certains traits les plus marquants de sa personnalité.


Iconoclaste, entier, au service des autres, aimé ou détesté, Étienne n'était pas un homme simple.

jeudi 26 juillet 2012

Les monuments contre la guerre

MFRE était antimilitariste, personne ne le niera a priori (peut-être est-ce pour une part du fait d'avoir vécu l'exode, toute petite, à Dunkerque, pendant la dernière guerre...).



Toujours est-il qu'elle se rendait assez régulièrement le 14 juillet 11 novembre sur les lieux d'érection d'un monument au mort pacifiste, quelque part en limousin.

Peut-être était-ce